Joséphine Baker au Panthéon, ou la reproduction des élites ineptocrates

Joséphine Baker

Qu’est-ce que Joséphine Baker aurait fait d’unique dans sa vie pour mériter d’entrer au Panthéon français ?

Rien.

Rien et c’est précisément pour cela qu’elle est toute désignée pour y être intronisée le 30 novembre 2021.

L’euro-république française est un régime d’ineptocratie (de l’ineptie), qui pratique un modèle assimilationniste basé sur les atavismes hérités de la seconde guerre mondiale, sur une soumission conséquente au « judaïsme politique », sur une soumission culturelle à l’antiracisme états-unien (qui est lui-même une forme de racisme), sur la culpabilité des occidentaux suite aux colonisations, sur un idéal universaliste en partie utopiste lorsqu’il est fondé sur un déni des conséquences et de la réalité des différences de phénotypes (de races nous pourrions dire) entre les individus, sur le droit libertaire en partie égoïste initialement postulé par mai 68, sur la jouissance consumériste et sur le mouvement brownien (anarchique) de la boite à bruits médiatique ou télévision..

En sus des armements effroyables qu’il possède et des outils à sa disposition pour engendrer sa propre reproduction (monnaie, écoles, médias, tribunaux, hôpitaux psychiatriques..), le groupe oligarchique dominant, lui-même composé de la technocratie euro-française, a nécessité pour se maintenir au pouvoir de veiller à ce que le libre examen des idées soit prohibé, par une action visant à ce que les atavismes ci-dessus introduits soient ainsi continuellement perpétués par une écrasante majorité des peuples français qui sont sous sa domination.

Ainsi, il fallait à l’Exécutif euro-français trouver un grand Homme qui soit une femme, qui ait la peau noire, qui fut impliqué pendant la seconde guerre mondiale et dont les arts populaires puissent être instrumentalisés.

Ainsi, c’est au nom de la lutte vivante contre le racisme congénital des blancs, contre le ségrégationnisme systémique de l’Etat français contre ceux qui n’ont pas la peau blanche, contre l’extrême-droite, contre le nazisme, contre l’antisémitisme, contre la misogynie et pour le divertissement par les arts populaires, qu’il vont faire parler un mort, en l’occurrence une morte, Joséphine Baker, pour mieux faire taire les vivants.

Comme dans toutes les dictatures cette stratégie malheureusement fonctionne.

En Russie les partisans d’un libre examen des idées sont accusés d’être à la solde de l’étranger ou de l’occident, en Chine ils sont accusés d’être de mauvais socialistes et en France ils sont ainsi accusés d’être racistes, antisémites, xénophobes, misogynes et d’extrême-droite. Le résultat de cette stratégie induit toujours à minima la mort sociale des libres penseurs et des catastrophes de toutes natures causées par le groupe oligarchique dominant lui-même aveugle à sa propre hystérie.

La germination de groupes politiques différents du groupe oligarchique dominant est ainsi rendue impossible, par le fait que les postulats de ce groupe dominant ne sont pas basés sur des raisonnements convaincants, mais sur un conditionnement atavique pavlovien et symboliste imposé aux masses, en sus du fait que la reproduction de ces atavismes interdit que ce groupe dominant puisse perdre sa signification, y compris lorsque ses décisions sont ineptes.

Le Panthéon français n’est ainsi plus le témoin de la reconnaissance du peuple français à l’exceptionnel génie ou bravoure de certains de ses membres, mais par la consécration de Joséphine Baker, il devient le creuset d’un totalitarisme visant à promouvoir tous les particularismes génétiques, comportementaux, culturels ou politiques, sous le prima et le drapeau de l’ineptie, au prétexte que toutes les minorités, même lorsqu’elles remettent en cause la possibilité même pour le peuple d’exister, devraient être protégées du peuple français ainsi lui-même désigné comme étant l’ennemi.

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