Les « bouilloires du diable » sous ordre militaire ? Faits, pamphlet, espoir et solutions.

Bazooka atomique

Article partiellement réécrit le 23 mai 2024

L’Exécutif français planifie de réformer le contrôle de la sécurité des centrales atomiques dites civiles françaises, pour le confier à des militaires sous l’autorité du ministère des armées français. Cet article de l’Appel de Genève II détaille l’objet de cette réforme.

Les militaires sont-ils qualifiés pour contrôler la sécurité des centrales atomiques françaises ?

Quand bien même ils seraient compétents pour assurer un tel contrôle de sécurité, les militaires étant des individus qui par le principe même de leur fonction doivent demander une autorisation à un supérieur hiérarchique pour émettre la moindre idée ou pour commettre le moindre acte, est-ce pertinent de confier le contrôle de la sécurité des centrales atomiques françaises dites civiles, à des individus dotés d’une si faible individualité ?

Poser une telle question, y compris pour un militaire, n’est pas un acte de sédition, ni un acte de désertion et n’est pas attentatoire à l’intérêt public.

Parce qu’il peut y avoir une nécessité dans l’action, lorsque par exemple un Homme doit fuir un animal sauvage ou lorsqu’un autre doit arrêter un animal sauvage, mais aussi par la légitime défense, l’objet même de cet article n’est donc pas antimilitariste en toutes circonstances par principe ou indépendamment des contextes auxquels sont confrontés les militaires.

Ceci étant posé, pour être efficiente une fonction de contrôle de la sécurité des centrales atomiques de cette nature, ne requière-t-elle pas une forme d’indépendance hiérarchique, financière et psychique ? Une forme de liberté de conscience et d’expression, mais aussi une forme de liberté d’action associée à ces premières libertés ?

A titre d’exemple d’anciens militaires du plateau d’Albion en France développaient des cancers à cause de la radioactivité émise volontairement par des donneurs d’ordres sur les installations militaires sur lesquelles ils travaillaient. Comment des militaires qui pour la nécessité de leur action sont formés et conditionnés jusqu’à vouer ainsi leurs vies à exécuter « aveuglement » (entre guillemets) des ordres au péril de leurs propres vies, pourraient-ils contrôler efficacement la sécurité des centrales atomiques françaises dites civiles, lorsqu’ils ne savent déjà pas circonvenir à des ordres illégaux en Droit civil à leur endroit, pour préserver ne serait-ce que leurs propres intégrités physiques personnelles, face aux émissions radioactives auxquelles ils peuvent être volontairement soumis ?

Comment des militaires psychiquement inaptes au discernement par la nature ou la nécessité même de leur engagement et qui peuvent être l’outil déshumanisé de la compromission de leurs propres vies, de celles de leurs familles, voire d’une menace sur la continuité même du biotope terrestre, pourraient-ils rationnellement et efficacement assurer la sécurité des centrales atomiques dites civiles, en France ?

Par analogie, est-ce une bonne idée de confier la gestion d’une maternité à des croque-morts ?

Selon le Docteur ès sciences Jean-pierre PETIT, notamment physicien des plasmas, émérite génie et spécialiste des armements, l’ancien directeur de l’ASN (Agence de Sureté Nucléaire) français, André-Claude LACOSTE, une fois en retraite déclarait que l’ASN n’était pas fiable et qu’elle était presque sans moyens.

Ces déclarations d’André-Claude LACOSTE ne sont pas directement sourcées à ma connaissance, mais elles font écho aussi aux déclarations de son confrère l’ancien président de la NRC aux U.S.A., qui déclarait avant de démissionner qu’il faut tout simplement arrêter le nucléaire. La NRC étant l’agence de contrôle de la sécurité des centrales atomiques aux U.S.A.

Ces logiques d’appareils, d’intérêts ou mégalomanes de l’Exécutif français, vont de paire avec le fait que l’Homme par de multiples biais cognitifs en vient aujourd’hui à accepter les contaminations radioactives de la chaîne alimentaire, au préjudice de l’Homme et de multiples espèces vivantes du biotope terrestre.

Remettons les choses à leur juste place : l’univers depuis son origine dans le temps, soit, depuis le big-bang, est un lieu hautement radioactif dont la radioactivité décroît à mesure que le temps passe et la vie sur terre est apparue depuis que la radioactivité sur terre est devenue suffisamment faible pour qu’elle puisse émerger. Ceci est étudié et connu actuellement dans tous les cours d’astrophysique.

Il y a sans cesse des incidents parfois très graves chaque année sur les centrales atomiques françaises dites civiles et sur le nucléaire militaire partout dans le monde. 1/3 du parc des centrales atomiques française connaît des défaillances de sûreté. Au hasard et sans exhaustivité, des bombes atomiques furent perdues, il y eut un accident nucléaire à Palomares, la perte d’une bombe atomique dans les flots à Tybee, la perte d’une autre bombe atomique à Rivière-du-Loup ou d’autres séries maudites.

Pour l’Homme sur terre, ces faits sont collectivement acquis comme étant acceptables, ordinaires, normaux, nécessaires et congruents, à tel point qu’un film nommé « Broken Arrow » qui signifie « flèche brisée » en français, fut réalisé jusqu’à rendre divertissant d’éventuels cas de vols d’armes atomiques.

Est-ce qu’il pourrait s’agir d’une hypertélie de l’espèce humaine sur terre ?

L’hypertélie désigne les cas d’espèces vivantes qui s’autodétruisent par elles-mêmes. Par exemple le mégacéros appartenait à une espèce qui ressemblait à nos actuels cerfs et cette espèce s’éteignait probablement à cause du fait que les bois de ses individus, étaient devenus trop grand pour qu’ils puissent continuer à pénétrer dans les forêts pour s’y nourrir.

Mégacéros au Musée national de préhistoire à Les Eyzies en FRANCE

Il existait aussi le tigre aux dents de sabre. Il s’agissait d’une espèce dont les individus ressemblaient à nos actuels tigres et pour lesquels les dents étaient devenues si longues qu’ils ne pouvaient probablement plus se nourrir, ce qui fut probablement l’unique cause de leur extinction.

Squelette de Smilodon

L’Homme est un animal probablement plus complexe que le tigre aux dents de sabre ou le mégacéros et il est possible de croire que la sélection naturelle n’est pas une finalité pour l’Homme, mais ces œuvres atomiques de l’Homme ci-dessus introduites, ne questionnent-elles pas ses attributs comportementaux, sa nature même, l’objet de ses choix, de son organisation collective et d’une éventuelle coïncidence avec l’hypertélie de ces deux autres espèces éteintes ?

« Ukraine notre amour irradie ton cœur ».

Selon, feu le physicien Georges LOCHAK, nous constations à Chernobyl une disparition inexpliquée de plutonium et une présence tout aussi inexpliquée d’aluminium dans le bâtiment réacteur accidenté en 1986 en actuelle Ukraine (sans aucun parti pris de ma part sur la réalité des frontières actuelles de ce pays, potentiellement susceptibles d’évolutions, en cas de survie de l’espèce humaine sur terre). Personne ne comprend donc ce qui est physiquement advenu à la centrale atomique accidentée de Chernobyl, mais les politiciens et les militaires n’en ont cure, ces derniers n’étant plus accessibles à la réalité, par un glissement collectif vers la folie. Cette folie étant collectivement validée, l’individu sous la pression du groupe se croit alors défaillant lorsqu’il songe à récuser les décisions du groupe, pendant que c’est là le choix du collectif humain qui est défaillant.

Récemment, feu Monsieur Evgueni PRIGOJINE menait depuis Rostov-sur-Don en Russie une « opération commerciale » pour attaquer Monsieur Vladimir POUTINE, lui-même porteur par ses porteurs, d’une valise atomique et la centrale atomique de Zaporijjia en Ukraine est devenue une bastide, ses combustibles radioactifs étant employés comme chantage morbide dans une guerre de positions qui n’a à ma connaissance aucun but évolutif pour l’Homme sur terre.

La centrale atomique de Zaporijia en Ukraine est ainsi devenue une bastide, un château fort, sur un théâtre de guerre où les fous de tous pays revendiquent d’user d’armes atomiques tactiques, c’est-à-dire de bazookas atomiques portatifs manuels, que les singes et les chimpanzés mutants pourraient employer ici ou là entre les champs de betteraves, les Mairies dans lesquelles on y bénit des paires d’homosexuels et les hôpitaux qui deviennent eux-mêmes une source nouvelle de contaminations radioactives de la chaîne alimentaire, lorsque leurs installations médicales contenant des matériels d’imagerie radioactifs, sont détruites par les combats.

Bazooka atomique, U.S.A., rayon d’action 80km, capacité de destruction d’une ville entière

Trois jours avant le positionnement des troupes russes à la frontière formelle ukrainienne fin novembre 2021, j’avais en vain tenté d’informer l’Exécutif français que cette guerre allait advenir et avant cela je publiais un article qui eut de l’écho, que je vous invite à relire et dans lequel j’y évoquais la possibilité d’une guerre de tranchées au milieu des centrales atomiques ukrainiennes. Cet article est aussi je l’espèce une source fiable d’informations concernant les conséquences sanitaires, physiques et biologiques de la radioactivité pour l’Homme sur terre.

Pour illustration de cette folie collective, je me permets de vous partager ci-dessous cette publicité sur les jouets « Action Man » au bénéfice des vétérans de guerre, afin de peut-être ainsi réveiller les âmes endormies.

Publicité « Action Man: Battlefield Casualties » pour les vétérans.

Mais finalement qu’est-ce qu’une centrale atomique ?

Une centrale atomique est une triviale cheminée géante dans laquelle on brûle de l’uranium qui est un minerais naturellement radioactif. De cette combustion on retire des résidus de combustion desquels on extrait par traitement chimique le plutonium qui est la matière première avec laquelle les militaires fabriquent des bombes atomiques. Pendant cette combustion ces réacteurs atomiques dégagent beaucoup de chaleur et c’est cette chaleur qui est simplement détournée dans des tuyaux métalliques pour faire chauffer de l’eau dans des bouilloires géantes, qui elles-mêmes produisent alors de la vapeur d’eau, qui elle-même fait tourner des « dynamos » (qui sont semblables à celles présentes sur les vélos mais en plus grand), qui elles produisent de l’électricité. Ces centrales atomiques ne sont ainsi que de triviales machines à vapeur de production de plutonium, lorsque la frontière entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire n’est donc que purement imaginaire.

Une approche systémique de la question ?

Pour pallier les cancers qui résultent en partie de cette radioactivité industrielle et militaire dans la chaîne alimentaire du biotope terrestre, cet Exécutif français vient maintenant inaugurer de nouveaux équipements toujours plus sophistiqués dans les hôpitaux, pour espérer guérir ces cancers. La boucle est ainsi bouclée, les acteurs respectifs de cette involution collective n’ayant aucune approche systémique de la problématique des cancers.

Il n’y a donc qu’une seule solution et aucunes autres à mon sens, c’est l’arrêt totale, immédiatement planifié et définitif du nucléaire civil et militaire, en France, puis par capillarité et mimétisme d’action partout dans le monde, car c’est ici l’Homme qui vient dans cette nef de fous, à dévorer son âme, sa vie ne comptant déjà plus pour lui, lorsque les centrales atomiques représentent moins de 2% de la production mondiale d’énergie.

Ne sous-estimons pas l’Homme.

L’Homme fait ses choix, en meute et individuellement. Par mimétisme d’action la meute détermine le comportement de l’individu, lorsque l’individu peut interdire un consensus dans une meute.

Selon l’expérience de Asch un individu humain peut se laisser convaincre par l’influence du groupe que ce qu’il sait être vrai serait en réalité faux, mais cette expérience démontre aussi qu’il suffit de deux Hommes dans un groupe humain pour interdire un consensus. Un Homme seul ne peut rien face au conformisme social et à la mort que ce conformisme peut induire pour le collectif humain sur terre. Néanmoins, deux Hommes, pas trois, pas quatre, juste deux Hommes peuvent suffire dans une brigade, dans un sous-marin atomique, dans un Exécutif, dans un Tribunal, sur un plateau de télévision, dans un poste de police, dans une université, dans une entreprise, dans une administration, dans un club etc. pour interdire un consensus dans un groupe humain, quelque soit ce consensus et si ce dernier par conformisme social mène le collectif humain vers son échec collectif ou son extinction.

L’Homme n’a ainsi aucune obligation à éprouver par la souffrance et la mort jusqu’au nihilisme pour son espèce et le biotope terrestre, ce qu’il peut de la même façon éprouver par un divorce à l’amiable, une séparation, une négociation, une conjugaison, le commerce, l’étude, la philosophie, les arts, la musique, l’exploration ou des amitiés transversales.

Ne soyez pas un héro, mais ayez le courage de ne pas accepter les barbelés sur les fleurs et les valises atomiques ailleurs que dans les bureaux des objets trouvés, car à deux humains au moins et jamais moins, mais sans aucune nécessité d’être plus que deux, dans tous les groupes humains militaires ou civils constitués, partout sur terre et dans l’univers, rien n’est jamais impossible.

Une action pour un paradigme

Pour ma part j’ai procédé à un signalement terroriste en ligne auprès du ministère de l’intérieur français à l’endroit des individus qui sur les plateaux de télévisions viennent à promouvoir l’usage d’armes atomiques dites tactiques, car de telles déclarations devant des millions de téléspectateurs relèvent à mon sens de la comparution immédiate à la barre d’un tribunal correctionnel, lorsque ceux qui se livrent à de tels débats sont fous.

Je vous invite tous à en faire de même pour contribuer à ce vivant changement de paradigme et non pour trouver des coupables, raison pour laquelle je ne cite pas ici de noms.

La primauté du Droit civil sur le Droit public ou militaire est ainsi désormais inaliénable en matière nucléaire et d’armes de destruction planétaire voire stellaire, si chacun le décide, y compris par ses actes dans son rapport à la police comme en Droit, dans tous pays par mimétisme d’action.

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