Impossible bombe atomique !

Planeur Avangard atomique Russe

Bénéfices et risques de la possession des armes de destruction massive

La bombe atomique protège ses détenteurs, mais la possession de cette arme ne nous fait-elle pas courir un risque supérieur à celui contre lequel elle nous protège ?

Statistiquement aucune civilisation ne peut posséder une telle arme sans à terme causer sa propre autodestruction, ne serait-ce que par accident, par la folie de dirigeants, par le conditionnement des peuples ou intentionnellement lors d’une escalade pendant un conflit.

L’équilibre de la terreur n’empêche plus les grandes puissances atomiques de déjà se livrer à diverses guerres par groupes rebelles interposés ou presque frontalement, notamment en Ukraine, en Géorgie, en Syrie, au Liban, en Israël, au Yémen.., essentiellement au cœur de l’Eufrasie, ce centre de gravité du monde géopolitique terrien.

La possession des armes de destruction massive et à plus forte raison de la bombe atomique n’est donc qu’un état transitoire vers le renoncement à ces armes ou l’extinction de l’espèce humaine auto-induite.

Le physicien Alexandrov fut assassiné à Madrid pour avoir démontré qu’un hiver nucléaire induit par une guerre atomique causerait l’extinction de l’espèce humaine sur terre et la destruction du biotope terrestre, notamment par le fait que la terre deviendrait un bouillon de culture, les rayons du soleil ne pouvant plus atteindre le sol pour détruire les virus et bactéries.

Il existait sur terre des espèces hypertéliques, telles que par exemple le tigre aux dents de sabre, le mégacéros ou certaines espèces d’araignées, qui causaient leur propre extinction auto-induite par le fait des développements de certains de leurs attributs morphologiques. Le tigre aux dents de sabre ne pouvait plus s’alimenter à cause de la taille de ses dents et le mégacéros ne pouvait plus pénétrer dans les forêts à cause de la trop grande taille de ses bois. De la même façon, Homo Sapiens Sapiens est-elle par les armes de destruction massive qu’elle développe, une espèce hypertélique ?

Les nouvelles évolutions de la science laissent entrevoir que des armes proliférantes non conventionnelles, à plasma ou encore à antimatière, pourraient rendre obsolète le supposé équilibre de la terreur. Les Etats constitués vont perdre en conséquence leur monopole sur les armes de destruction massive et il est à craindre en représailles de ces derniers à ce fait nouveau, la constitution de sociétés de la surveillance intégrale, une abolition totale de la vie privée, ainsi qu’à terme une implantologie neurocognitive obligatoire des populations humaines, dès l’adolescence, pour que ces neuro-puces mises en réseau puissent surveiller les développements technologiques de tous.

Face à la perspective d’une telle dystopie ou d’une extinction auto-induite à terme statistiquement de plus en plus probable de notre espèce, il convient de s’interroger sur les possibilités de renoncer à de telles armes.

Le renoncement à l’arme atomique, un pacifisme ?

Ne soyons pas naïfs, un renoncement unilatéral à l’arme atomique d’un pays quelconque n’est pas actuellement possible, pas en l’état actuel des rapports de force entre les pays, ni des paradigmes à l’œuvre parmi les élites dirigeantes ou les peuples qui les suivent.

Pour autant ce renoncement est absolument indispensable à notre propre survie, il faut donc l’accompagner par de petites réformes.

L’intelligence artificielle est un immédiat enjeu des armes de destruction massive et donc de la bombe atomique. Pour plus d’efficience dans les frappes et une réactivité plus grande en capacité de seconde frappe notamment, il est partout de plus en plus question de confier le déclenchement de tirs des armes atomiques à des intelligences artificielles autonomes.

Il s’agit de retirer à l’Homme la décision de tirer de telles armes.

Le seul développement de ces intelligences artificielles dans ce but, y compris à l’état théorique de veille, fait courir un risque additionnel de conflit atomique, par accident notamment.

Le « scrutin de listes de trois Colistier-présidents », une solution.

Pour surseoir à cette fuite en avant des réformes doivent être considérées, le « scrutin de listes de trois Colistier-présidents » en fait partie.

Au lieu d’élire un seul Homme à la tête des grandes puissances atomiques, avec tout ce que cela peut comporter d’arbitraire et de failles, il s’agirait d’élire des listes composées de trois Hommes. Ainsi, au lieu d’être gouverné par un seul Président, chaque puissance atomique serait représentée par un Exécutif incarné par trois Colistier-présidents qui à tour de rôle tous les vingt mois auraient la charge de la présidence.

Par ce système il faudrait pour engager le feu nucléaire la certification de trois Hommes au lieu d’un seul. Cela nous prémunirait contre la folie ou la dysfonction du jugement d’un seul Homme et cela retirerait à l’intelligence artificielle la possibilité de tirer de telles armes, car il faudrait matériellement un temps minimum pour réunir ces trois Hommes autour de la valise atomique.

En accroissant le nombre d’Hommes nécessaires pour déclencher le feu nucléaire, en passant d’un seul Homme à trois, nous accroîtrions la probabilité que cette arme ne puisse pas être tirée, le refus d’un seul de ces trois Hommes élus pour engager le feu d’une telle arme, suffisant à la rendre inactive.

Il s’agirait d’une première initiative, d’une réforme marginale vers à terme un renoncement aux armes de destruction massive, rendu absolument nécessaire pour notre propre survie.

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