« Mais qui ? », un élément de la censure.
Le samedi 07 août 2021 lors d’une manifestation contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale à Metz, la manifestante Cassandre Fristot brandissait une pancarte qui fut jugée antisémite par des Ministres, les médias télévisés, la LICRA et l’UEJF.
Le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ordonnait par twitter ainsi qu’au Préfet, qu’un tribunal se saisisse de cette affaire et le Ministre de l’Education Nationale Jean-michel Blanquer ordonnait que Cassandre Fristot soit immédiatement suspendue de son poste d’enseignante.
Cassandre Fristot fut interpellée par la police et elle sera jugée pour « provocation à la haine raciale ».
De quoi s’agit-il ?
Une pancarte antisémite ?
Comme le montre la photo ci-dessous, parmi des noms de personnalités publiques qui ne sont pas de confession juive, il se trouve sur cette pancarte des noms de personnalités publiques qui se revendiquent du judaïsme (Bernard-Henri Lévy, George Soros etc.).
Au centre de la pancarte se trouve l’inscription « Mais qui ? » en lettres rouges et juste au dessous le mot « Traîtres » en lettres blanches.
« Mais qui ? », un slogan antisémite ?
Il existe une ambiguïté.
Au mois de juin sur la chaîne de télévision CNews fut interviewé le Général à la retraite Daniel Delawarde, qui à la question « qui contrôle la meute médiatique ? » avait répondu « la communauté que vous connaissez bien », avant qu’il ne soit coupé par le présentateur Jean-Marc Morandini.
Général Dalawarde sur CNews
Selon les accusateurs de Cassandre Fristot, la question « Mais qui ? » serait ainsi à la suite de cette interview devenue un slogan antisémite.
Il existe néanmoins plusieurs ambiguïtés.
Dans un premier temps il n’est pas du tout certain que Cassandre Fristot en écrivant « Mais qui ? » sur cette pancarte faisait directement référence à l’interview de ce Général, qu’elle pouvait très bien ne pas même connaître, alors qu’il figure aussi sur sa pancarte des noms de personnalités publiques qui ne sont pas juives ! L’inscription « Mais qui ? » n’est possiblement pour elle qu’un moyen de désigner une oligarchie qui compte aussi des juifs, mais sans que ce caractère juif ne soit lui-même prédominant dans ce qui motive cette désignation. Il aurait été plus simple et plus honnête d’interviewer Cassandre Fristot pour connaître le sens qu’elle attribut à ces mots, plutôt que de pratiquer contre elle une accusation publique d’antisémitisme sur la seule base de soupçons.
Dans un second temps il n’est pas non plus certain que les déclarations de ce Général sur CNews soient réellement antisémites. Pour caractériser un antisémitisme ce Général aurait dû être plus explicite. Le journaliste s’emporte et évoque l’affaire Dreyfus, alors que ce Général ne parlait lui-même peut-être pas que des juifs. Ce général parlait-il de réseaux oligarchiques composés de juifs ou voyait-il la main de juifs en toutes choses derrière ce qu’il dénonce ? Dans un cas ce pourrait être de l’antisémitisme, mais pas dans l’autre. Il persiste donc une ambiguïté. La censure de ce Général à l’antenne ne peut elle-même qu’accroître le doute sur l’existence de tels réseaux. S’il semble probable que ce Général ait une aversion particulière contre les juifs constitués en communauté d’intérêt politique, cela ne suffit pas à qualifier un antisémitisme.
Le bénéfice du doute et la présomption d’innocence ?
Ainsi la présomption d’innocence est bafouée pour Cassandre Fristot et dans une moindre mesure aussi pour ce Général.
Parce qu’ils sont juifs (Bernard-Henri Lévy, George Soros etc.), preuve est ainsi faite qu’il est interdit de les citer pour les critiquer ou de s’opposer à leurs opinions et programmes politiques.
Une instrumentalisation politique de l’antisémitisme et du judaïsme
Cette instrumentalisation politique de l’antisémitisme et du judaïsme est devenue le propre de la Vème République. C’est une technique poursuivie par Monsieur Emmanuel Macron, qui dans cette logique institutionnelle se rendait pendant la campagne électorale de 2017 par deux fois à Oradour-sur-Glane, pour y jouer du pipeau et des claquettes, afin de nous faire croire que Marine le Pen était une nazi. Le but de cette propagande fut de voler la démocratie par une instrumentalisation manichéenne et lui permettre de mettre la main sur la valise atomique. C’est ici la marque de la subtile et implicite dictature dans laquelle nous évoluons.
La « démocratie » disent-ils.
Les « valeurs de la République », proclament-ils.
Mais de quelle démocratie et de quelle République parlons-nous lorsqu’il suffit à certains de se revendiquer du judaïsme (Bernard-Henri Lévy, George Soros etc.) pour que les Ministres fassent directement censurer au fallacieux motif de l’antisémitisme, leurs opposants politiques ?
Mais de quelle démocratie et de quelle République parlons-nous lorsque l’électeur n’a que pour seul droit, celui de voter pour le représentant d’un artificiel camp du bien temporairement représenté par Emmanuel Macron ou pour un tout aussi artificiel camp du mal lui-même temporairement représenté par Marine le Pen ?
Mais de quelle démocratie et de quelle République parlons-nous lorsque sont qualifiés d’antisémites ceux qui s’opposent au passe sanitaire et à l’obligation vaccinale au motif qu’ils citent pour les accuser certains juifs qui eux y sont favorables ?
Une oligarchie
Car cet aéropage de juifs autoproclamés (Bernard-Henri Lévy, George Soros etc.), oligarques intouchables du fait des Ministres, du Président, des tribunaux, des médias et des réseaux de corruption passive auxquels ils appartiennent (Bilderberg, Forum de Davos, franc-maçonnerie, commission européenne etc.), ne représente pas les juifs. Ce n’est pas le judaïsme ni les juifs que la République cherche ainsi à protéger, mais une oligarchie qui fait commerce de l’antisémitisme(LICRA, UEJF..) et qui impose son agenda politique par la censure de ses opposants au prétexte immonde de l’antisémitisme.
Un amalgame entre des oppositions politiques et l’antisémitisme
Des amalgames sont à dessein entretenus par la République française dans le but de censurer sur certains sujets les oppositions politiques, par une instrumentalisation politique du judaïsme et de l’antisémitisme.
Ainsi il existe les suivants amalgames :
Antisionisme = antisémitisme.
Opposition à l’avortement = antisémitisme
Opposition au passe sanitaire = antisémitisme
Opposition à l’obligation vaccinale = antisémitisme
Opposition à la guerre en Lybie de la France = antisémitisme
Opposition à la politique de peuplement du dit « grand remplacement » en France = antisémitisme
Opposition au « mariage » homosexuel = antisémitisme
Opposition à la loi bioéthique ouvrant la voie à une zoophilie de laboratoires = antisémitisme
On peut être pour ou contre chacun de ces sujets. Je ne suis moi-même pas nécessairement défavorable au sionisme contrairement à certains juifs qui s’opposent au sionisme. Néanmoins la question n’est pas là, la question est de savoir si sur ces sujets un libre débat est ou non possible. Car ces sujets sont tous préemptés par une petite minorité de ces oligarques précités qui se revendiquent du judaïsme et qui permettent l’instrumentalisation politique du judaïsme pour la censure de ces oppositions politiques.
Dans cette logique étudions le cas de Simone Veil
Simone Veil, juive rescapée de la Shoah et figure politique de la légalisation de l’avortement en France, est un cas d’école.
En faisant le choix de déplacer le cadavre de Simone Veil au Panthéon, à côté des tombes des grands Hommes défunts de la nation française, l’objectif de la République est de créer une ambiguïté entre ceux qui s’opposer à l’avortement et l’antisémitisme, pour aboutir à la censure de ces mêmes opposants à l’avortement.
Ainsi, lorsqu’un opposant à l’avortement fustige l’œuvre, la vie et le combat politique de Simone Veil, plane sur lui un soupçon d’antisémitisme.
Ainsi, l’antisémitisme devient un moyen de s’opposer à l’avortement, ce qui vient plus encore alimenter l’amalgame entre opposition à l’avortement et antisémitisme.
Pour exprimer une opposition à l’avortement certains en viennent ainsi à taguer des inscriptions antisémites sur des fresques, des stèles ou des symboles relatifs à Simone Veil.
Le résultat est une criminalisation de la contestation de l’avortement par l’accusation d’antisémitisme, pratiquée par les médias, les politiques et les tribunaux.
Le délit de penser
Il s’agit de faire le constat qu’un débat démocratique libre sur ces sujets n’est pas actuellement légal, car ceux dont l’opinion sur ces sujets est différente de celle des oligarques précités, sont par les médias et le gouvernement accusés d’antisémitisme et par les tribunaux condamnés pour antisémitisme, y compris s’ils sont eux-mêmes juifs.
Les crimes de la Shoah ou de la seconde guerre mondiale n’excusent donc pas le délit nouveau de cette censure et de cette instrumentalisation politique du judaïsme et de l’antisémitisme, dont les juifs sont les premières victimes. Car l’antisémitisme, le vrai, s’alimente lui de ce manque de discernement. Lorsqu’un Ministre hurle à l’antisémitisme là où il n’y en a pas forcément, par réflexe pavlovien ou pour protéger les membres de son oligarchie, il crée alors de l’antisémitisme, du vrai cette fois, de celui qui peut tuer et tuer des juifs.
Les juifs sont les premières victimes de la LICRA, de ces Ministres, du Président, de ces tribunaux, de ces médias et de cette oligarchie, ils sont victimes comme tous de cette censure des oppositions politiques et en particulier de l’antisémitisme que crée cette censure.