Inepties, dangers et solutions du choix énergétique contemporain

centrale thermosolaire d'Ivanpah en californie

Du fait des centrales atomiques, des éoliennes et du photovoltaïque, nous allons voir que la rationalité est étrangère aux grandes orientations énergétiques.

Eoliennes, photovoltaïque ou thermosolaire ?

Il existe une grande variété d’énergies dites renouvelables, parmi lesquelles le photovoltaïque, le thermosolaire, les éoliennes, les barrages hydroélectriques, la géothermie et la biomasse, pour ne citer que les principales.

Parmi toutes ces sources d’énergies dites renouvelables, les seules qui sont actuellement massivement financées, développées et soutenues, par le secteur public comme par le secteur privé dans presque tous les pays, sont les éoliennes et le photovoltaïque. C’est à dire que les seules sources d’énergies renouvelables qui sont promues sont exclusivement celles qui ne permettent pas de stocker l’énergie produite.

L’existence même du thermosolaire est ignorée.

Photovoltaïque ou thermosolaire ?

Autant que je puisse tenter de le nommer, le thermosolaire, aussi dit solaire thermique de production d’électricité pour désigner les centrales solaires thermodynamiques, regroupe une grande variété de technologies qui permettent de capter la chaleur du soleil, de la stocker pendant 24 heures dans des silos de sels fondus et de la restituer à la demander à des turbines pour produire de l’électricité. Ainsi le thermosolaire permet de produire de l’électricité solaire, y compris lorsqu’il n’y a pas de soleil et la nuit, jusqu’à 24 heures après le dernier rayon de soleil.

Plusieurs centrales thermosolaires existent déjà au point que leur viabilité économique et technique n’est plus à démontrer, par exemple les centrales d’Andasol en Espagne ou celle d’Ivanpah en Californie qui fut notamment financée par le fonds d’investissement du magnat Warren Buffett.

En sus des fonctions déjà opérationnelles de ces centrales thermodynamiques, des progrès scientifiques pourraient probablement être réalisés dans ce domaine si ce marché s’ouvrait et si des recherches pouvaient alors être financées. Notamment, nous pourrions possiblement accroître les rendements et le temps de stockage de l’énergie. Aujourd’hui garantie pour une durée de 24 heures, il ne serait pas improbable que plusieurs axes de recherche puissent parvenir à porter ce délai de stockage à plusieurs jours ou peut-être à plusieurs semaines.

Pour autant, c’est le photovoltaïque qui est développé, pas le thermosolaire !

Cette position est inepte.

Le photovoltaïque est aussi une technologie solaire, comme le thermosolaire, à cette différence que le photovoltaïque produit de l’électricité, lorsque le thermosolaire produit de la chaleur qui après stockage dans des silos peut être utilisée pour le chauffage et l’eau chaude (industriel et/ou domestique) et/ou pour produire de la vapeur d’eau qui fera tourner des turbines qui produiront de l’électricité à la demande.

Le photovoltaïque est ainsi une source d’énergie intermittente, quand il n’y a pas de soleil ou la nuit, il n’y a donc pas de production d’électricité, contrairement au thermosolaire qui produit de l’électricité pendant 24 heures après le dernier rayon de soleil.

Ce n’est pas tout, pour fabriquer des panneaux photovoltaïques il faut consommer des métaux rares en grande quantité, de telle sorte que ces panneaux ne sont pas recyclables et sont extrêmement couteux à produire, en sus du fait qu’ils ont une date de péremption très courte de quelques décennies.

Le thermosolaire n’a pas ces défauts !

Un panneau thermosolaire ne peut être rien d’autre qu’une boite isolée dans laquelle circule un fluide caloporteur qui transporte la chaleur collectée du soleil en s’écoulant dans un silo de sels fondus, duquel émerge de la vapeur d’eau qui sert à faire tourner des turbines qui produisent de l’électricité. Accessoirement ces turbines sont alors techniquement les mêmes que celles qui équipent les centrales atomiques.

Une autre technologie thermosolaire n’est elle constituée que de simples miroirs de Fresnel qui transmettent la chaleur du soleil à une tour solaire qui elle-même va permettre la concentration de cette chaleur dans ces silos de stockage avant de produire par cette vapeur d’eau induite, de l’électricité.

Le thermosolaire est significativement moins couteux à produire que le photovoltaïque, son exploitation est moins couteuse que le photovoltaïque, il ne nécessite pas de métaux rares contrairement au photovoltaïque, il est recyclable contrairement au photovoltaïque, il n’a pas la date de péremption du photovoltaïque et il permet de stocker l’énergie produite pendant 24 heures contrairement au photovoltaïque qui est une source d’énergie purement intermittente.

Pour autant, c’est le photovoltaïque qui est financé, subventionné et produit, lorsque le thermosolaire est simplement ignoré.

C’est inepte.

Eoliennes ou thermosolaire ?

Contrairement au photovoltaïque les éoliennes ont pour avantage de pouvoir produire de l’électricité la nuit grâce au vent lorsqu’il n’y a de fait pas de soleil, mais elles sont aussi une source d’énergie purement intermittente, contrairement au thermosolaire.

En sus, les éoliennes sont extrêmement coûteuses comparativement au thermosolaire, elles détériorent les paysages et altèrent la circulation des oiseaux.

Pour autant, les éoliennes sont financées, subventionnées et produites, lorsque le thermosolaire est simplement ignoré.

C’est inepte.

Le nucléaire et le mixte énergétique

Avant toutes autres considérations que nous étudierons par la suite (déchets atomiques, accidents nucléaires, coûts etc.), qui font que le nucléaire n’est pas soutenable, c’est une grande irrationnalité que de conjuguer des centrales atomiques avec des éoliennes et du photovoltaïque.

Les éoliennes et le photovoltaïque sont des énergies intermittentes, lorsque le nucléaire est une énergie de base qui ne peut techniquement pas être allumée ou éteinte comme une ampoule dans une maison ! Il faut un minimum de 2 à 5 ans pour fermer une centrale atomique.

Il est donc techniquement impossible d’allumer ou d’éteindre les centrales atomiques minutes par minutes à mesure que les éoliennes ou le photovoltaïque manqueraient de vent ou de soleil pour répondre à la demande d’électricité, car le délai d’allumage et d’extinction d’une centrale atomique n’est pas techniquement assez court pour cela.

Par ailleurs, faire du photovoltaïque et des éoliennes pour moins consommer d’uranium et de plutonium dans les centrales atomiques, est très discutable, sachant que cela ne diminue pas le risque intrinsèque qui court sur chaque centrale atomique, ni le coût d’exploitation et de construction de chacune de ces centrales, ni même leur nombre.

Le photovoltaïque et les éoliennes sont ainsi des énergies complémentaires d’autres sources dites pilotables, comme le sont par exemple les barrages hydroélectriques, le thermosolaire, les centrales à gaz, au pétrole ou au charbon, mais elles ne sont techniquement pas complémentaires de centrales atomiques.

Le photovoltaïque et les éoliennes ne viennent pas remplacer le nucléaire, ils viennent produire une électricité intermittente qui doit être elle-même complétée par d’autres sources non nucléaires.

Quitter le nucléaire pour faire du gaz, des éoliennes et du photovoltaïque, comme le décide l’Allemagne, est donc moins irrationnel que de relancer le nucléaire, des éoliennes et du photovoltaïque comme le décide la France, alors même que le choix pour l’Allemagne de faire des éoliennes et du photovoltaïque en lieu et place du thermosolaire, est une autre irrationnalité.

Qu’est-ce que le nucléaire ?

Une centrale atomique n’est rien d’autre qu’une grosse cheminée dans laquelle on ne fait pas chauffer des bûches de bois, mais du minerai d’uranium naturellement radioactif. Après chauffage dans cette cheminée (le réacteur atomique) les résidus de combustion de l’uranium, qui sont comme la cendre qui résulte d’un feu de cheminé, sont récupérés et traités chimiquement (par exemple à l’usine de La Hague en France) pour y extraire le plutonium qui est la matière première nécessaire à fabrication des bombes atomiques. En donnant une géométrie spécifique à ce plutonium, on fait naître des ogives atomiques, qui peuvent être portées par des missiles pour menacer d’une apocalypse l’humanité entière et justifier ainsi la contrainte autoritaire sur ses contemporains, de celui qui porte cette arme. Très accessoirement, pendant que cet uranium brûle dans ces cheminées atomiques, une certaine quantité de chaleur est dégagée et plutôt que de bêtement perdre cette chaleur il fut décidé de la récupérer et de la stocker dans des bouilloires géantes, qui allaient produire de la vapeur d’eau, qui elle-même allait faire tourner des turbines pour produire de l’électricité.

Ainsi, une centrale atomique n’est rien d’autre qu’une cheminée de production de bombes atomiques et une vulgaire machine à vapeur de production d’électricité par destination. Un réacteur atomique ne produit ainsi pas d’électricité mais uniquement du plutonium et de la chaleur.

Les stocks de plutonium sont aujourd’hui si élevés dans tous les pays que nous pourrions détruire plusieurs milliers de fois la terre toute entière et c’est à titre très accessoire dans des piscines couvertes en toitures par de simples bardages de tôles, que sont stockés les principaux stocks de plutonium français..

Les politiciens notamment français, qui justifient le nucléaire dit civil pour assurer la continuité de l’arme atomique française et qui relatent que le nucléaire serait un fleuron technologique, une haute technologie, sont ainsi très mal informés (lorsqu’ils ne sont pas corrompus).

Quelles conséquences sanitaires à la radioactivité ?

Il règne dans ce domaine une grande opacité, principalement causée par le fait que les promoteurs du nucléaire, principalement les militaires pour produire des bombes atomiques, ne souhaitent pas que soient connues les conséquences sanitaires de la radioactivité.

Ainsi, le nuage de Tchernobyl s’étant par exemple arrêté à la frontière française en 1986 selon le régime français, Tchernobyl n’ayant fait que 16000 morts selon l’OMS, Fukushima n’ayant officiellement fait que 6 morts selon le régime japonais et les civils pouvant désormais dans les espaces urbains ou naturels eux-aussi être légalement soumis aux mêmes doses de radioactivité que celles auxquelles sont soumis les travailleurs du nucléaire, qui eux-mêmes ne meurent pas très jeune, pourquoi voudriez-vous que des laboratoires civils indépendants aient le droit de mener des études sanitaires sur les conséquences des retombées radioactives ?

Depuis que le physicien Alexandrov fut assassiné à Madrid sous la complicité passive de tous les gouvernements européens, pour avoir le premier publiquement démontré qu’un hiver nucléaire causerait l’extinction de l’espèce humaine, il règne ainsi par capillarité la même omerta dans le nucléaire dit civil.

L’Agence Internationale de l’Energie Atomique ne présente aucune fiabilité dans ce domaine, puisque cette agence fut fondée par des radiologues dans l’exclusif but avoué de défendre la radiologie médicale et par extension elle n’est donc pas intéressée pour connaître les conséquences sanitaires de la radioactivité. L’Organisation Mondiale de la Santé étant depuis 1959 en lien contractuel avec cette AIEA pour toutes les questions liées au nucléaire, les clefs de la cave à vin sont ainsi confiées à des alcooliques.

Les retombées radioactives de Tchernobyl seraient la cause de 985000 morts en bilan provisoire, selon plusieurs physiciens après analyse d’une récension de 5000 articles scientifiques dont des données classifiées, publiée en 2007 par le biologiste Alexey V. Yablokov (membre de l’Académie des Sciences de Russie..), Vassily B. Nesterenko (directeur de l’Institut de l’énergie nucléaire de l’Académie Nationale des Sciences de Biélorussie de 1977 à 1987) et Alexey V. Nesterenko et traduite en anglais par l’Académie des Sciences de New York en 2009 sous le titre « Chernobyl : Consequences of the catastrophe for people and the environnement« . Cet ouvrage n’étant plus édité je n’ai personnellement pas pu vérifier cette information.

Ces travaux mettent en évidence que les retombées radioactives de Tchernobyl furent 100 fois supérieures à celles générées par les bombes atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, avec notamment une progression de 40% du taux de certains cancers dans les régions irradiées de Biélorussie, d’Ukraine et de Russie et une mise en évidence de toute une série d’autres pathologies liées à la radioactivité.

Selon l’Institut Belrad, lui-même fondé avec l’aide d’Andreï Sakharov et dont les Docteurs travaillent au contact des victimes de Tchernobyl en Biélorussie, il n’y a à ce jour toujours pas de rémission des courbes d’incidences sanitaires de la radioactivité sur l’Homme dans les zones contaminées par Tchernobyl en Biélorussie (qui est de très loin le principal pays impacté par la radioactivité de Tchernobyl avant la Russie et l’Ukraine).

L’ expérimentation la plus significative est l’étude de Bair concernant l’inhalation de plutonium 239 chez des chiens beagles. 20 des 21 chiens qui ont survécu plus de 1600 jours après l’exposition avaient un cancer du poumon.

Quelle connaissance de la physique nucléaire ?

Alors que les effets sanitaires de la radioactivité sont donc encore très mal connus, il advient aussi sur les centrales atomiques des phénomènes physiques que nous ne savons pas expliquer.

Par exemple, il fut constaté à Tchernobyl une disparition du combustible et la présence d’une grande quantité d’aluminium. Le physicien Georges Lochak étudiait cela pour la France. Personne n’est capable d’expliquer les causes d’un tel phénomène. L’aluminium n’était pas employé lors de la construction de Tchernobyl et ne provenait pas des combustibles ! Personne ne sait ce qui est advenu de ce combustible manquant et personne ne sait d’où provient cet aluminium ni même comment il a pu apparaître, en sus du fait que le couvercle de la cuve du réacteur s’était déporté au sol sans que cela soit physiquement compréhensible et sans même se casser ! Cela obligeait Georges Lochak et plusieurs laboratoires russes à postuler de nouvelles théories physiques, dont celle du « monopole magnétique » !

Savons-nous seulement ce que nous faisons ?

Quelle fiabilité des centrales atomiques ?

Les centrales atomiques étant une technologie militaire de production de plutonium, la question de leur fiabilité ne fut jamais considérée et des artifices techniques dérisoires furent développés pour faire croire à un semblant de sécurité de ces installations.

Ainsi, aucun assureur privé n’acceptera jamais de couvrir le risque induit par une centrale atomique et c’est le contribuable qui paie les conséquences des accidents en dernier ressort.

Il advient chaque année des milliers d’accidents sur le parc nucléaire mondial.

Récemment la centrale atomique EPR de Taishan en chine, détenue à 30% par la firme française EDF, est venue s’ajouter à la longue liste des centrales accidentées, sans que pour autant la nucléocratie française ne questionne le devenir de cette technologie, puisque dans la foulée l’Exécutif français a annoncé la construction de 6 nouveaux réacteurs EPR.

Rien que pour un pays comme la France, du plutonium était déversé dans la Loire par la centrale atomique de Saint-Laurent-des-Eaux.. (plutonium dont on connait la toxicité suite à l’expérience ci-dessus évoquée sur les chiens), la centrale atomique du Blayais manquait exploser pendant la tempête de 1999 suite à une inondation de ses systèmes de refroidissement et des crayons de combustibles étaient montés à l’envers à la centrale atomique de Dampierre.. pour ne citer que quelques accidents au hasard.

Les centrales atomiques seraient plus sures aujourd’hui qu’elles ne l’étaient hier, du fait que les opérateurs apprendraient de leurs erreurs. C’est faux, Taishan suffit à le démontrer, alors que cette technologie intrinsèquement instable car surcritique, n’est pas sécurisable.

La centrale atomique EPR de Flamanville actuellement en construction en France, pourrait ainsi être la prochaine à exploser, du fait d’innombrables malfaçons notamment dénoncées lors de procédures judiciaires notamment rapportées par l’Observatoire du Nucléaire et dues à l’effondrement de tout l’appareil industriel français, mais aussi et surtout à la conception même de cette technologie. Sur cette centrale atomique l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) française est allée jusqu’à valider contre ses propres préconisations la mise en service de la cuve défectueuse du réacteur ! Sur cette centrale ils sont aussi allés jusqu’à envisager qu’il soit acceptable qu’elle puisse exploser, puisqu’ils installent sous le réacteur une cuillère en béton de récupération de corium. Un corium est le produit de la fonte d’un réacteur accidenté. C’est un objet artificiel incontrôlable immensément toxique, semblable à ceux de Tchernobyl et de Fukushima. Sachant que le béton est composé à 50% d’eau et qu’il fond à 1100°C, alors qu’un corium monte entre 2000 et 2500°C, cette cuillère n’est donc qu’un artifice et une sécurité magique destinée à faire croire aux politiciens ainsi qu’aux civils, que le risque serait maîtrisé, alors qu’un tel corium traverserait donc un tel béton.

Nucléaire et réchauffement climatique ?

Selon la publication annuelle « Key world energy statistics » de l’Agence internationale de l’Energie, la part du nucléaire dans la consommation d’énergie finale dans le monde était de 2,6% en 2001 et de 1,9% en 2018.

Cela signifie que les centrales atomiques n’ont pour ainsi dire aucune incidence sur les émissions de gaz à effet de serre. Nous pourrions doubler voire tripler le nombre de centrales atomiques dans le monde ou au contraire totalement toutes les fermer, que cela n’aurait donc aucun impact réel sur le réchauffement climatique.

Puisque les centrales atomiques ne représentent qu’une part insignifiante de la consommation mondiale d’énergie, le choix de poursuivre leur exploitation ou au contraire de les arrêter, doit être totalement décorrélé de la question des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique.

Nucléaire ou thermosolaire ?

Nous avons vu que le thermosolaire est une alternative efficiente aux éoliennes et au photovoltaïque, mais est-il une alternative au nucléaire ?

Le thermosolaire permet de produire de l’électricité jusqu’à 24 heures après le dernier rayon de soleil, néanmoins il existe des périodes de plus de 24 heures pendant lesquelles il n’y a pas du tout de soleil, sur des périodes d’une semaine notamment en hiver en Europe par exemple. Bien que ces périodes adviennent très rarement il est exclu de couper le courant pendant ces dernières.

Il faut donc adjoindre au thermosolaire d’autres solutions pilotables complémentaires de production d’électricité, pour les rares périodes de l’année qui sont totalement dépourvues de soleil.

Ces solutions complémentaires peuvent être assurées par les barrages hydroélectriques, la biomasse, les biocarburants, y compris les biocarburants solaires, le gaz, le pétrole, le charbon ou la lignite.

Sur le continent européen où il y a une surcapacité de centrales thermiques au gaz et au pétrole, il ne serait donc pas nécessaire d’investir dans la construction de tels moyens en complément de centrales thermosolaires et c’est le court temps de production de ces centrales au gaz dans l’année, le gros de la consommation étant assuré par les centrales thermosolaires, qui garantirait la rentabilité de ces dernières.

Alors qu’un pays comme la France a donc inutilement dépensé ces dernières deux décennies 120 milliards d’euro en pure perte pour la construction d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, pour cette même somme la construction de centrales thermosolaires aurait permis de fermer plusieurs tranches nucléaires.

Et l’indépendance énergétique ?

L’indépendance énergétique est partiellement garantie par le nucléaire mais au prix d’un risque militaire et sanitaire considérable.

Il faut pour alimenter les centrales atomiques s’assurer un accès à des mines d’uranium. Une véritable guerre pour cette ressource est en gestation, à cause de la poursuite du nucléaire, avec des conséquences géopolitiques et militaires majeures. Peut-on accepter que notre électricité se paie au prix du sang ? Peut-on accepter que des groupes terroristes, y compris islamiques ou des Etats voyous soient constitués pour justifier la possession des mines d’uranium en Afrique et ailleurs ?

Sans uranium c’est avec du plutonium qu’il faudrait faire fonctionner les centrales atomiques, avec des surgénérateurs de type ASTRID. Cela supposerait de poursuivre la production de plutonium, au risque d’une prolifération atomique, ce plutonium pouvant servir à fabriquer des bombes atomiques. Par ailleurs les centrales atomiques de type ASTRID dont Superphénix était l’expression, sont encore plus dangereuses que ne le sont les centrales atomiques conventionnelles. Le risque d’explosion de ces centrales est accru, à cause de multiples facteurs, dont l’usage d’un vecteur de refroidissement qui est le sodium liquide, qui a pour propriété de brûler au contact de l’air et d’exploser au contact de l’eau. Ce n’est pas pour rien que suite à des accidents techniques majeurs le surgénérateur Superphénix fut abandonné en France !

Le nucléaire constitue aussi une cible terroriste ou militaire et des dizaines d’attentats ou de tentatives d’attentats sont déjà advenus sur des centrales atomiques dans le monde, à l’initiative de terroristes ou de groupes d’actions étatiques. A quoi sert-il d’assurer l’indépendance énergétique d’un pays s’il suffit pour le rayer de la carte par la radioactivité, d’attenter à une seule de ses centrales ?

En Ukraine par exemple, c’est une guerre de tranchées qui advient dans le Donbass et ainsi pratiquement au milieu des centrales atomiques, alors même que les équipements médicaux nucléaires d’un hôpital détruit pendant cette guerre, répandaient leur radioactivité en plein centre ville.. Ce qui est arrivé à ces équipements médicaux pourrait arriver aux centrales atomiques, pour la raison de ces guerres..

Il n’y a donc rien de rationnel, ni réellement dans ces guerres, ni dans la construction de ces centrales atomiques au milieu de ces guerres, les pays en paix aujourd’hui n’étant pas eux-mêmes assurés de ne pas connaître la guerre demain au milieu de leurs centrales atomiques.

L’indépendance énergétique induite par le thermosolaire, bien qu’incomplète, vaut donc celle proposée par le nucléaire.

Il n’y a pas avec le thermosolaire de risque de contaminations radioactives, donc les enjeux militaires, de guerre ou de terrorisme subséquents sont minorés.

Le thermosolaire garantit une production d’énergie de base locale la majeur partie du temps et la dépendance à une énergie complémentaire induite par l’appoint qu’il faudrait fournir avec des centrales au gaz, au pétrole ou au charbon pour les très rares périodes de l’année où il n’y aurait pas du tout de soleil pendant plus de 24 heures, n’est pas plus dommageable que la dépendance aux mines d’uranium ou aux stocks de plutonium pour le nucléaire.

Que l’énergie de base soit produite par des centrales atomiques ou des centrales thermosolaires, ce choix est donc neutre au regard de l’indépendance énergique, l’une ou l’autre de ces deux solutions ayant des avantages et des conditions qui sur ce point se valent.

Et la fusion nucléaire ?

Nous entendons beaucoup parler de la fusion nucléaire, dont le terme regroupe tout et son contraire.

ITER ou « le soleil en éprouvette », vraiment ?

ITER est un Tokamak qui de l’aveux même de ses concepteurs ne produira jamais d’électricité. Pire, nul parmi les promoteurs de ce projet n’est en capacité d’expliquer en quoi et comment ITER ferait en quoi que ce soit progresser les sciences, ce qui oblige de multiples physiciens, dont le Docteur ès sciences Jean-pierre Petit, à qualifier ITER de « parc de loisir pour ingénieurs ».

ITER est un projet politique avant d’être un programme scientifique ou énergétique. C’est le produit d’une technocratie, un bateau ivre, un corps sans tête, aucun acteur de ce programme n’ayant réellement de vision d’ensemble de ce à quoi il mène.

Sauf à ce qu’on nous démontre sur le papier comment, mathématiquement et physiquement un Tokamak pourrait produire de l’électricité, puisque les mathématiques et la physique nous prouvent que c’est impossible et sauf à ce que des découvertes nouvelles soient faites totalement par hasard, c’est donc une certitude qu’ITER ne sert à rien. Sauf découverte purement accidentelle qu’on ne peut jamais exclure, ITER ne produira donc jamais d’électricité, pas plus que ses futurs successeurs basés sur des Tokamak et pas plus que les avions renifleurs du Président français Valéry Giscard D’estaing n’étaient capables de trouver du pétrole.

A tout le moins les « Gentils Organisateurs » du parc ITER s’assurent aux frais de la princesse (le contribuable) un plan de carrière rêvé, à Cadarache, soit à une heure de route de la mer pour se baigner en été et à une heure de route de la montagne pour skier en hiver. Mickey Mouse lui-même n’aurait pas rêvé délocaliser son parc Walt Disney à Cadarache ! Un jour le Conseil Régional de la région française PACA, très compétent en physique pour avoir lui-même participé au financement de ce projet, décidera peut-être de transformer ITER en une véritable base de loisir où les enfants des écoles et lycées pourront venir y étudier de façon ludique la pataphysique.

Sandia et la Z-machine ou une véritable perspective de fusion nucléaire ?

En 2005 une découverte fut faite par hasard sur la Z-machine du laboratoire Sandia aux U.S.A., alors qu’il était question de tester des réactions sur des têtes de missiles atomiques à partir de plasmas confinés (le plasma est le quatrième état de la matière, en sus des états liquide, gazeux et solide).

Plusieurs milliards de degrés furent atteints, soit une température autrement plus chaude que celle qui règne à l’intérieur du soleil et alors que jusque là aucun laboratoire terrien n’était parvenu à générer une chaleur supérieure à plusieurs millions de degrés !

Il s’agit là d’une découverte historique révolutionnaire.

En 2006 les U.S.A. firent un démenti, après qu’ils aient compris les enjeux technologiques militaires que suppose cette découverte.

Depuis, les militaires ayant pris le monopole de ces recherches dans le but d’assurer une avance technologique à leurs armes de destruction massive et parce que ces découvertes rendent théoriquement non impossible l’émergence d’armes explosives proliférantes non conventionnelles, il n’en résulte rien pour le domaine civil. Pourtant, sur la base de cette découverte une fusion impulsionnelle aneutronique non radioactive par Bohr Hydrogène, qui ne consommerait que du Bohr (très abondant sur terre), serait théoriquement non impossible pour produire de l’électricité sans radioactivité ni pollution.

A de telles températures la transmutation de la matière, autrement dit la chimie des noyaux, devient elle-même envisageable, car à de telles températures on peut envisager de changer le charbon en or, le plomb en cuivre, le fer en diamant.. c’est à dire que nous pourrions envisager de pouvoir produire toutes les matières premières dans des réacteurs, sans que nous n’ayons plus besoin de les prélever dans des mines naturelles.

Le XXème siècle introduisait la chimie des molécules, le XXIème siècle pourrait théoriquement accoucher de la chimie des noyaux !

Ainsi, le terrorisme, l’état de guerre, le militarisme et les militaires, rendent impossible le progrès des sciences pour les civils.

Pourtant c’est bien là qu’il pourrait exister avec la Z-machine et contrairement à ITER, une vraie perspective de pouvoir réaliser la fusion, pour une résolution civile des problèmes énergétiques ainsi que d’approvisionnements en matières premières.

Le thermosolaire, une immédiate solution

Alors que la science ne peut plus avancer à cause des singularités nihilistes que ses découvertes rendent possible et à cause de l’état de guerre militariste ou terroriste, factuellement c’est donc le thermosolaire qui est ainsi sur tous les continents pour énergie de base, l’alternative immédiatement viable au charbon, au pétrole, au gaz, aux éoliennes, au photovoltaïque et au nucléaire.

Dans l’attente qu’une pacification des relations entre les humains sur terre permette un jour d’envisager un développement civil des découvertes faites sur la Z-machine et qui rendent théoriquement non impossible la construction de centrales électriques non radioactives, non polluantes, qui ne consommeraient que du Bohr et avant que nous puissions aborder la transmutation de la matière elle-même à l’horizon de ce XXIème siècle, c’est le thermosolaire qui est la meilleur option.

Le thermosolaire ou la vie; l’utopie ou la mort.

Addendum du 07 mars 2024

Pour compléter cet article je vous propose celui qui est publié sur « l’Appel de Genève II », titré « nucléaire, radioactivité et santé » et qui est à mon sens très bien sourcé concernant les conséquences sanitaires biologiques réelles pour l’Homme de la radioactivité.

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